Re: gasoline culture

Ça fait quelques temps que l'on n'a pas tourné une page du gros livre d'histoire.

C'est vendredi, c'est l'apéro Motomag et c'est une petite tranche d'histoire de la bécane japonaise.

Heureusement on dirait bien qu'il reste encore un peu d'huile dans le bas moteur Very Happy

Argh, la première 650 W1 ! I love you

Les mauvaises langues ont toujours affirmé qu'elle n'était qu'une pâle copie de la BSA A7 (« Si les Japonais faisaient des motos on m'aurait prévenu » Suspect

). Et pourtant Kawa avait sacrément innové...

Le démarrage au kick n'est pas une sinécure. Laughing

Elles sont bien faites leurs vidéos chez Motomag. Merci Lotoon.

L'occasion est trop belle, si la kawasaki W1 est une descendante des MEGURO et BSA 500, voici une très belle photo, à titre de comparaison, que m'a envoyé général59 pas plus tard qu'hier, une 500 BSA prise en 70/71 près de Maubeuge:

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Le lien de parenté avec la W1 est évident.

en effet, ils ont du avoir des prix sur le papier carbone à l'époque au pays du soleil levant Shocked

superbe la BSA au passage, je vois que ça échange dans le Nord, on sera bien accueilli, je sens... Wink

Leçon de chose sur les caches culbuteurs.
Silence ça tourne.... ou pas afro

Cette vidéo permet de se cultiver, d'améliorer sa "Gazoline culture" , c'est tout ce que j'aime. Pour ceux qui ne voient dans les Harley qu'un Vtwin éternel adapté à toutes les sauces, la vidéo permet de comprendre en fait l'histoire de la marque et les étapes de l'évolution du bicylindre en V .
Les termes "Flathead, Knuklehead, Panhead, Shovelhead, Evolution", souvent employés chez les fans sont bien décrits. Merci lotoon . Cool

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Si j'ai conservé une petite dent contre l'Evolution qui m'avait lâché sur le Sportster 1200, je conserve une grande sympathie pour l'histoire de ses ancêtres que j'ai pu croiser à de nombreuses reprises sur les concentrations. Et pourtant, ceux-là n'avait rien à envier à l'Evolution question pannes... Laughing

On en revient toujours à la même histoire : ces moteurs étaient parfaitement réparables - et le restent encore -, pour autant que l'on puisse se procurer les pièces ou les usiner, ce qui restera toujours impossible avec un microprocesseur.

intéressant , décalé et il ne pleut même pas quand il fredonne l'hymne culte... merci pour ces 10 minutes savoureuses

"Avec ça, t'as envie d'aller faire des tours devant la mairie de Paris"
J'adore Very Happy

Vous aurez peut être noté que notre première sortie ce samedi avec Flyca avait pour objectif Rouen.

En fait pas tout à fait Rouen mais ses environs et plus précisément un lieu dit dont le nom dira sans doute quelque chose aux plus férus de compétition auto et moto, ce qui fait une occasion toute trouvée d'alimenter la rubrique gazoline culture.

Quoi de mieux pour étrenner une nouvelle moto qu'un nouveau monde?

S'il y a en plus l'occasion de faire un crochet par le paradis, alors c'est Byzance à défaut d'être Chennai.

C'est précisément pour aller rouler sur ce qu'il reste du circuit automobile de "Rouen les Essarts" que nous avons pris la direction de Rouen, en empruntant le réseau secondaire car bien entendu Flyca est encore en rodage avec une pointe de vitesse limitée à 70km/h dans l'immédiat.

Nous avons un peu vendangé en chemin en passant par le Vexin car j'avais fait un point plutôt approximatif avant de partir, rien de grave question rallonge de trajet et de toute façon le but était de rouler le plus possible sans que ce soit pénible pour faire connaissance avec ma nouvelle amie à deux roues.

Quoi qu'il en soit, nous sommes parvenus jusqu'aux restes de l'ancien circuit routier de Rouen les Essarts sans encombres grâce à mon GPS dernier cri.

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Je dis restes car c'est bien cela dont il s'agit, l'évolution du tracé par périodes ci-dessous ne le dis pas, mais aujourd'hui il ne reste plus de reconnaissable que le tronçon entre le virage du Paradis et le chemin de l'étoile, ce qui n'est finalement pas si mal car le tracé est tout à fait reconnaissable et permet de se rendre compte que ce devait être une très belle épreuve, au point que certains le comparaient au circuit de SPA, c'est dire son intérêt et sa difficulté.

Son histoire a d'ailleurs été marqué dramatiquement à plusieurs reprises à une époque où mourir en course n'était pas une chose rare, au contraire hélas.

Alors à quoi a ressemblé le circuit dans ses différentes configurations, et bien à ceci:

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Petit supplément d'époque pour nous remettre dans l'ambiance trouvé ici

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On peut encore voir très distinctement les pavés de granit qui faisaient sa spécificité dans le virage du nouveau monde, bien qu'ils aient étés un temps recouverts de bitume.

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Depuis l'ancienne entrée des stand on peut prendre la descente bien préservée jusqu'au nouveau monde, avant de remonter sur les deux virages impressionnants de Samson et Beauval.

L'accès vers Grésil n'est plus possible, on voit encore très distinctement les restes de la courbe présente sur le dernier tracé aménagé en 1972, juste après le chemin de l'étoile qui rejoint encore le virage du Paradis qu'il est quasi impossible de reconnaitre par contre.

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Pourquoi reconnaitre allez vous me dire? Et bien car c'est grâce au jeu vidéo de simulation de F1 "Grand Prix Legends", reconnu à la fin des année 90 et encore aujourd'hui comme une référence dans l'histoire de la simulation par le réalisme de la dynamique du comportement des voitures, que j'ai appris au début des années 2000 l'existence de ce beau circuit et que j'ai pu y faire des chronos (modestes...) en toute sécurité et sans brûler une goutte d'essence.

Pour être complet et comprendre ce que faisait ce circuit routier des années 50 à 70 dans cette simulation, il faut savoir qu'elle était basée sur la saison de F1 de 1967 (excellente année par ailleurs...), dernière saison sans appuis aérodynamiques, mais avec des moteurs à la puissance telle que seuls les ailerons qui apparaitrons en 1968 ont pu permettre de les rendre réellement exploitables en raison de la motricité qui avait du mal à passer à la route (la maitrise alors du "four wheel drift" faisant toute la différence...)

Bref, cette sortie d'environ 330 km a été une belle occasion de découvrir les vices et les vertus de la belle Flyca sur des routes variées et d'avoir la démonstration tangible de la difficulté du tracé des années 60 (en rouge et bleu sur le schéma) sur lequel j'ai passé des heures à lutter pour maintenir mon bolide virtuel sur la piste non moins virtuelle, mais contre des adversaires bien réels, eux mêmes à distance, calés devant leur écran la sueur au front et le couteau entre les dents.

Chouette époque tout de même que les années 60 pour l'atmosphère et l'engouement populaire autour de la compétition auto et moto, heureux sont ce qui ont pu la connaitre en spectateurs jusque dans les stands qui étaient encore ouverts au public à ce moment là.

Bien sûr, heureusement pour la vie des pilotes et des spectateurs, il y a aujourd'hui une organisation beaucoup plus développée dans les sports mécaniques, mais la passion populaire y a perdu ce que la sécurité des compétiteurs y a gagné.

Voilà une sortie à thème rondement menée. La France est parsemée de lieux de courses désaffectés, par chez moi, le plus proche est sans doute celui de REIMS-GUEUX, mais il n'est pas le seul.
Pour en revenir à ton circuit de Rouen Les Essarts, on trouve sur le net des récits sur son histoire glorieuse:

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De plus, de nombreux ouvrages furent écrits sur le circuit, ils se trouvent facilement encore aujourd'hui.
Merci Lotoon pour ce récit un brin nostalgique. Cool

Voilà un beau thème pour de futures sorties "archéologiques" sunny

De mon côté, je pense me lancer dans des balades ayant pour but des arbres remarquables ...

Celui là est, c'est mon arbre fétiche, dés que je passe à proximité je passe lui dire un petit bonjour I love you

(500 à 700 ans ... ).

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Ah oui tout de même n'est pas naît de la dernière pluie ce vénérable végétal.

Sans doute le salut tu en lui susurrant "Comment vas tu aujourd'hui vieille branche?" Wink

Bonne idée de thématique également, 1R7 flower

Le pèlerinage sur les traces de l'ancien circuit, c'est une démarche où la nostalgie le dispute à la curiosité.
C'est un thème qui me fascine toujours.
Beau reportage Lotoon. Tu sembles très content de ta nouvelle bécane.

Petite bluette pour les amateurs de marques historiques.

On pardonnera le Spitfire MkIX classé parmi les mécaniques tchèques à 6'38" drunken

, pour le reste choupette nous révélera certainement d'autres secrets d'histoire sur la marque Jawa.

Oui, quelques erreurs dans ce reportage, mais bon, pour une fois qu'on parle de JAWA, je ne bouderai pas mon plaisir.
Pour nous autres occidentaux, Jawa, Mz et d'autres comme Panonnia, Minsk, Wsk, Junak, c'est de l'utilitaire de l'Est, ayant servi aux prolétaires de l'ex URSS à se rendre au boulot.
Il n'en est rien, Jawa était aussi en pointe en compétition, par exemple en vitesse où des gars comme jack Findlay (continental circus...) Bill Ivy (qui se tuera d'ailleurs au guidon d'une Jawa ) Silvio Grassetti ferons briller les Jawa en grand Prix.
Jawa gagne le bol d'or en 1955, devant les Norton Manx qui raflaient tout à l'époque.
En tout terrain, mis à part le trial qu'ils ont délaissé, les jawa cz bitube ont glané nombre de succès et c'est au guidon d'une de ces machines que le légendaire Joël Robert rafle le titre en motocross dans les années 60. Les monos anglais ont eu du mal à s'en remettre.
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En enduro également, je vous invite sur la page facebook des jawa enduro:
facebook.com/JAWAEnduroHistory/
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Plus récemment, les mono 4 temps Jawa se tiraient la bourre, gavés de méthanol en grasstrack et speedway.
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Quel dommage de ne pas pouvoir profiter aujourd'hui des jawa récentes, Mahindra (Tiens ! les mêmes propriétaires que BSA .....) semble en avoir décidé autrement.
Pour vous donner une idée de ce que pourrait être une jawa au goût du jour, laissons le Motorcycle Designer Oberdan Bezzi nous faire une proposition:

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Pas mal hein !...

Un oncle belge a eu une Jawa, 350 si mon souvenir est bon, c'était dans le début des années 70 !
Je me souviens avoir été en admiration devant la "bête", alors que dans la famille on disait plutôt "il est devenu fou Charles !"
Tous des fous ces motards ! Very Happy

Je suis évidemment très intéressé par ce sujet car ma 1ère moto fut une JAWA 350 Californian. c'était le modèle importé en France dans les années 70, pas du tout celui de la vidéo (en dehors du moteur). Souvenir, souvenir, j'avais 20 ans!
Je pourrais vous en parler pendant des heures! Le reportage dit des choses très justes sur le coté compétition de Jawa CZ où les machines étaient très pointues, ce qui n'était pas du tout le cas pour celles du commerce.
La Californian se voulait une réponse à la concurrence japonaise. Jawa a voulu japoniser sa machine: le look était plus moderne: pots d'échappement relevés, et graissage séparé. Petits problèmes: cette pompe a toujours pissé l'huile au sol et trop graissé: le passager ou le pilote avait le dos bien huileux après quelques kilomètres. A froid elle crachait une fumée d'enfer qui faisait peur aux automobilistes qui me faisaient des appels de phare (c'est du vécu!). Freinage, éclairage et tenue de route médiocres par rapport à ce que faisaient les Japonais de l'époque. Regardez sous Google, vous la verrez avec de jolies couleurs rouges. Je l'ai fait reprendre par le concessionnaire Yamaha de Lyon pour lui acheter une SR 400. On était en 82, je changeais de moto et...de femme.
J'ai toujours la moto mais pas la femme!!! On ne peut pas tout avoir!

Je me souviens que qu'à la fin des années 90 il y avait encore de belles Jawa disponibles sur notre marché français. J'étais alors un rat de salons (c'était du temps où l'on avait encore un vrai salon du 2 roues au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris Rolling Eyes

) et j'allais les admirer. Plusieurs fois j'ai failli franchir le pas, mais le manque de concessionnaires et la faible disponibilité des pièces détachées m'avait fait reculer.

Il faudra y aller sans moto...

Mais en attendant il y a de la passion autour d'Albi et son circuit.

Ah décidément ils sont bons ces apéros Motomag du vendredi.

vous reprendrez bien une petite rasade de cette enivrante épopée de la bécane, non?

L'envers du décor ...

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L'alter ego Honda de la SR.
Un moteur de trail à la mode, un châssis route et un succès commercial... modéré...
Bon ce dernier point est plus particulièrement vrai pour la version EFI de nos SR.
Et comme en plus la SR y fait une apparition fugace, pourquoi ne pas déposer ce lien ici?

Un chouette "poney rouge", 33cv et moins de 170kg, que demande le peuple ?

Elle est autant "carrée" que la SR est ronde. Il y a un truc esthétique qui me gênait un peu à l'époque, c'est con, mais je n'aimais pas le phare que je trouvais trop haut perché....
Sinon le concept était chouette, et le moteur très fiable, une belle alternative à le SR, l'originalité en plus, la légende en moins. Wink

Je suis perturbé par l'avant qui me semble dépouillé, par rapport au reste de la moto tout en continuité et même un peu trop "volumineux" à mon goût !
Si je possédais cette bécane, je chercherais à y installer une tête de fourche pour essayer de rééquilibrer l'ensemble !
C'est ce que j'appelle une moto incongrue !
Par contre c'est du Honda donc certainement fiable... c'est mon avis !